Phase pré-implantaire

Dans le cas des oligodonties, l’absence de dents aboutit le plus souvent à un manque d’os au niveau des sites édentés. L’étape pré-implantaire a donc pour objectif de restaurer le volume osseux nécessaire à la mise en place des futurs implants dentaires.

Pour cela, la simulation virtuelle de positionnement des prothèses et des implants permet de déterminer précisément les endroits stratégiques où devront être mis en place les implants. Si l’os n’est pas en qualité suffisante, une étape de chirurgie pré-implantaire devra être envisagée. Lors de cette étape, le praticien et le patient ont plusieurs options thérapeutiques. 

Chacune des options comporte des avantages et des inconvénients. A ce jour, le prélèvement osseux autologue reste la référence incontestée en termes de succès à court, moyen et long terme. En fonction de l’importance et de la situation du manque osseux alvéolaire, plusieurs sources d’os sont considérés. 

L’os est une structure très bien vascularisée, constitué mécaniquement et histologiquement par une matrice phospo-calcique, organisée autour d’une trame collagénique et en perpétuel remaniement par les cellules (osteoblastes/ostéoclastes), qui suivent cette trame collagénique spécifique, tel un quadrillage répondant aux lignes de force. On pourra donc en fonction du volume à reconstruire, n’apporter que la matrice phosphocalcique (biomatériaux), mais le « gold standard » phosphocalcique, collagénique et cellulaire reste les autogreffes (prélèvement ramique, symphysaire, tubérositaire, calvarial ou illiaque). 

Options thérapeutiques

Étape orthognathique et coordination orthodontico-chirurgicale

La phase de chirurgie pré-implantaire peut au besoin être couplée à une chirurgie orthognathique, c’est-à-dire d’améliorer les rapports entre les mâchoires en même temps qu’apporter de la masse osseuse supplémentaire (car elle fait défaut) au niveau des zones dans lesquelles les implants doivent être positionnés.